Loïs Soleil

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  • Oeuvre - Loïs Soleil
    Gif Poems - 2021 - Capture d'écran, gif animé, autoportrait et poésie autobiographique
  • Oeuvre - Loïs Soleil
    Tinder Robot - 2022 - Installation multimédia, dimensions variables [Détail]

 

À travers l’art numérique, la performance, l’installation, la poésie et le son, la pratique de Loïs Soleil vise à créer un pont entre les émotions et la politique en posant des questions cyber/techno-féministes intersectionnelles. Son travail confronte les structures sexistes quotidiennes du web, ses algorithmes biaisés, ses codes, sa culture et ses langages. Elle explore les liens entre la vulnérabilité, la culture pop, le voyeurisme et le désir, et utilise souvent des autoportraits/selfies, le leitmotiv de la chambre, l’extime, les relations (irl ou en ligne) et la poésie pour illustrer un female gaze à travers lequel la sexualité, l’amour, « l’hyper l’intimité », et l’empowerment peuvent être exprimés.

 

Tinder_gun_boys_@Brussels_ est née suite à ma collection de captures d’écran d’hommes hétérosexuels posant fièrement avec des armes sur l’application de rencontres amoureuses Tinder. Cette installation est constituée de tatamis avec des housses personnalisées par des centaines de ces captures. Pour continuer d’alimenter grandement la collection, j’ai développé une intelligence artificielle permettant de détecter des armes et un robot swippant sur Tinder.

Par la suite, un cours d’autodéfense féministe a eu lieu sur ces tatamis, afin de créer une vidéo abstraite, incorporée à l’installation. Par ailleurs, à l’aide d’avocats compilant les questions juridiques que posent ce travail, tout en interrogeant les intelligences artificielles de conseil juridique, une vidéo intitulée “how not to get sued as an artist” a vu le jour.”

 

Gif movie_fboy poem mêle autoportraits contemporains, female gaze, poème autobiographique sur les fuckboys, et symboles de pop culture. Inventeurs du ghosting, les fuckboys mentent au womxn pour pouvoir les séduire et disparaissent sans nouvelles dès qu’ils ont eux ce qu’ils voulaient …