Duo Provisoire (Stéphanie Lamoline et Hélène Petite)

BE

Stephanie Lamoline (1976, Anvers, BE) est une artiste visuelle basée à Bruxelles, en Belgique.

Oscillant entre le travail tridimensionnel et l’image plate, elle déconstruit l’imagerie reconnaissable pour en faire des représentations légèrement déformées. L’une des lignes directrices de son processus créatif est le traitement nettement plastique du médium photographique, par lequel elle tente d’explorer la frontière entre la sculpture et la photographie. En répétant et en retravaillant constamment ses images, en les déconstruisant et en les reconstruisant, Lamoline se donne la liberté d’un travail en cours sans fin. Ce continuum fluide accumule différentes façons de voir, l’œuvre ne cesse de grandir et d’évoluer, le tout d’une manière très ludique et légère.

Lamoline a déjà exposé ses œuvres à Emergent (BE), De Warande (BE), Netwerk Aalst (BE), Z33 (BE), Benaki Museum (GR) Photobookweek Aarhus (DK), Photovisa Biennal Krasnodar (RU). Son livre Quatre Mains / Zonder Handen a été sélectionné pour plusieurs prix internationaux du livre et a été exposé dans le monde entier.

 Elle est membre du collectif Level Five à Bruxelles.

 

Hélène Petite (1983, vit et travaille à Bruxelles) commence par étudier la photographie à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles puis embrasse une recherche plus large en arts visuels d’abord à la Kunsthogskolen de Bergen en Norvège (2011) et ensuite à LUCA School of Arts de Bruxelles où elle obtient son Master (2013).

La photographie argentique reste néanmoins le pivot de sa recherche artistique et prend forme dans des propositions multidisciplinaires et expérimentales. Elle explore les modes de présentation où se mêlent l’expérimentation autour de l’image et de ses supports, la projection et la création tridimensionnelle. 

Sa pratique artistique est intimement liée à un événement vécu en Norvège en 2011. L’ensemble de son travail, tous ses négatifs, vidéos et appareils photos ont été dérobés, ce qui a plongé l’artiste dans une incapacité à photographier. De retour à Bruxelles, elle dépasse cette paralysie et s’engage dans un processus de réflexion sur la photographie en tant que matière. Depuis 2017, l’artiste photographie à nouveau, le plus souvent en Norvège. Elle produit assez peu d’images et se concentre sur le potentiel de révélation qu’elle décèle dans certaines d’entre elles, qui peuvent d’ailleurs lui paraître inépuisables.

Son travail a été exposé au niveau national et international, lors d’expositions collectives à l’Iselp (Bruxelles, BE), au Musée de la Boverie (Liège, BE), au BPS22 (Charleroi, BE), au Centre Bang (Chicoutimi, QC), mais également monographiques, notamment à la Galerie Détour (Namur, BE), au Comptoir du Livre (Liège, BE), à la Galerie La part du feu (Bruxelles, BE) et à la Galerie Destin sensible (Mons-en-Baroeul, FR). Son premier livre Traversée a été publié par CFC Editions en 2020.