La pratique d’Eva L’Hoest utilise le langage numérique comme un outil d’archéologue pour aborder les questions d’origines et de mémoires. Son travail a récemment été présenté à  » RIVUS « , Biennale de Sydney, Australie ;  » Regenerate « , WIELS, Bruxelles, Belgique ;  » Un autre monde, dans notre monde  » , F.dt. Agnès B., FRAC Grand Large à Dunkerque ; la Biennale internationale d’art contemporain de Riga sous la direction de Rebecca Lamarche-Vadel.

Firebird, 2023

S’inspirant des recherches archéologiques et des universitaires de l’UCL – Aegean Interdisciplinary Studies, Eva L’Hoest a utilisé des images de synthèse pour créer une performance visuelle envoûtante de 50 minutes, projetée en direct à grande échelle à Bozar pendant l’exécution de quatre symphonies : Philip Glass,
Jean Sibelius, Anders Hillborg et Stravinsky, interprétées par l’Orchestre national de Belgique.

Les images établissent des parallèles entre le culte du soleil égyptien et notre insatiable addiction à l’énergie, entre l’essence éternelle de l’oiseau de feu mythique et l’éternité de la vie des déchets radioactifs, et
entre la grâce éthérée du cygne de Sibelius et les profonds pouvoirs de régénération de la nature.

Texte : Brochure Orchestre national de Belgique / Bozar, 2023 Projet commandé par NIRAS Belgium

Le travail d’Eva L’Hoest est présenté en collaboration avec la New Space